Thérèse Campas

Installation Végétale à St Antoine de Ficalba

Sacré ou profane : Jardin de l’Entre deux
A l’occasion de ce 4ème Festival de Musique sacrée, le lieu historique des Cornières s’ouvre cette année dans l’univers revisité du Jardin du Moyen Age.

En s’inspirant du lieu, des formes, des matériaux et du paysage de cet espace du XIVème siècle, Thérèse Campas propose une création éphémère d’où émergent des références de formes, de végétaux, et un rapport au mystique très fort, de ces jardins clos, “l’Hortus conclusus“.

Originaire du Lot-et-Garonne, résidant à Pujols, Thérèse Campas a suivi les cours de l’Ecole Supérieure du Paysage de Versailles en formation “Conception et Création de Jardin dans le Paysage“. Elle ouvre ici de nouveaux champs d’expression. A partir de végétaux locaux, d’un ordonnancement soigné, elle nous invite à approcher l’état d’esprit particulier du Jardin Médiéval, sans retour en arrière, dans l’idée du présent.

L’importance du nombre 4, carré parfait, se rapporte au jardin d’Eden, le jardin originel, les cloîtres, la croix, la lumière et le reflet du ciel.
L’arbre fruitier devient le lien entre le ciel et la vie, en association avec la fontaine, le ruisseau ou le puits, également miroir du ciel.
La plate – bande structure l’espace cultivé, carrés ouverts liés aux jardins vivriers des abbayes, où le potager côtoie intimement le jardin d’agrément, sans séparation. On y cultive fruits, aromates, et plantes odorantes.

En référence à la déesse mère et féconde, le culte de Marie se traduit par un fleurissement blanc. Avec la rose, forme ronde ou rosace, le lys et les guirlandes ornent les lieux de culte et les jardins clos.

Avec cette installation, Thérèse Campas offre une vision sensible du Jardin Médiéval, où le promeneur peut exercer, à son tour, chacun de ses sens.