Exposition de peinture de Guy Poireau

Images d’aujourd’hui

Je travaille à partir d’images que je trouve sur le net. Des images de toutes provenances : photographie, peinture, publicité, télévision, graphisme, illustration, bande dessinée, cinéma… Parmi ces milliers d’images à disposition certaines correspondent à une idée préalable de tableau mais parfois ce sont ces images de hasard qui font naître une idée nouvelle.

Le cinéma et l’histoire de l’art sont très présents. Chaque tableau pourrait se concevoir comme un photogramme, à charge pour le spectateur de raconter l’avant et l’après de cet arrêt sur image. J’intègre parfois un détail d’un tableau connu. C’est le cas des rubans sur les chaussures du Gilles de Watteau ainsi que l’ouverture de la tombe dans l’enterrement à Ornans de Courbet. Je recycle des histoires anciennes, déjà racontées. Je cherche à en retrouver l’émotion.

Ce rapport à l’histoire de l’art est aussi présent sous la forme d’artistes d’aujourd’hui dont je me sens proche et qui m’influencent comme Neo Rauch, Florence Obrecht, Jonas Burgert.

Lorsque les premiers éléments du tableau à venir sont déterminés, je les assemble. Je réalise une étude préliminaire, une esquisse, sur l’ordinateur. Avec toutes les possibilités qu’offre Photoshop, j’agrandis, je recadre, je modifie, je travaille les couleurs, la lumière (en optant parfois pour plusieurs sources de lumière contradictoires). Je cherche une composition satisfaisante mais volontairement peu cohérente. Cet assemblage de sources, d’époques, de manières, d’espaces entremêlés favorise les incohérences. Incohérence, étrangeté, hasard, énigme, absurdité, … c’est dans ces notions que réside le sens que j’attache à mes images.

Mes images ne sont pas réalistes, pas surréalistes . Elles emprunteraient plutôt à la peinture métaphysique et chercheraient à rendre l’énigme visible. La peinture est une illusion, un mensonge coloré qui dit une vérité profonde.

La notion d’espace est très importante. Je pense d’ailleurs qu’une définition globale de l’art pourrait être: expression de l’espace entre soi et le monde.

Dans ma conception de l’art, la création artistique est en lien avec l’histoire. Ces images me semblent refléter les incertitudes de l’époque. Images d’aujourd’hui donc, pour dire « voilà où nous en sommes ». 

Nabil Baly

Nabil Baly est l’héritier d’une grande famille de musiciens du Sahara: son père, Baly Othmani fut un grand compositeur, interprète et joueur de oud.

Sa grand-mère Khadidja fut, elle, une joueuse de tindé et une chanteuse réputée. Nabil Baly propose un voyage musical qui mêle tradition touareg, chaabi, algérienne, blues du désert et sonorités occidentales.

« Depuis des années notre Sahara est en proie aux troubles, aujourd’hui le monde entier s’embrase. Alors, plus que jamais, la culture est porteuse d’espoir. Jouer sur scène c’est pour nous la possibilité de faire connaître notre musique. »

Nabil Baly

Ce qu’ils jouent reflète ce qu’ils sont: issus d’un peuple, d’une tradition, vivant en pays arabe mais de culture touarègue. Avec guitare, basse, percussion et voix, ils nous invitent à la croisée du Sahara et du Maghreb.

Concert en l’église à 21h
Tarif 17 euros
Tarif réduit 14 euros
Gratuit pour les – de 12 ans.

Tal y Cual

« Cuerdas y Tacon » (cordes et talons) est un spectacle qui met en scène de nombreux « palos » (styles) essentiels du flamenco.

Les trois composantes du flamenco traditionnel, le chant, la danse et la guitare, se rencontrent et se mettent en valeur les unes les autres dans la simplicité et la complicité du duo.

Ce duo est composé par Judith Martinez et Cristobal Perez.

Pour découvrir ou redécouvrir le flamenco, se laisser surprendre par l’intensité des pièces interprétées de la façon la plus épurée.

Concert en l’église.
Tarif 10 euros
Tarif réduit 7 euros
Gratuit pour les – de 12 ans.

Elena Ledda

Née en 1959 en Sardaigne, Elena Ledda, soprano dramatique, a suivi ses premiers cours de chant classique au conservatoire de Cagliari avec un intérêt prononcé pour les musiques anciennes, du Moyen-âge au Baroque pour se consacrer finalement à la musique sarde traditionnelle. Elle est considérée comme « la Voix de la Sardaigne ».

Cette voix puissante à la tessiture large qui fait connaître la musique sarde à travers le monde. Son répertoire vibre de cette âpreté propre à l’insularité, entre allégresse, mélancolie et ferveur.

« Amaius » ( enchantement), présenté par Elena Ledda et ses 4 musiciens, est une fresque musicale aux rythmes et mélodies méditerranéennes invitant à une immersion dans les traditions de la Sardaigne.

Les musiciens:
Simonetta Soro (seconde voix)
Mauro Palmas (mandole et liuto cantabile – petit luth)
Marcello Peghin (guitare)
Sylvano Lobina (guitare basse).

Concert en l’église à 21h
Tarif 20 euros
Tarif réduit 16 euros
Gratuit pour les – de 12 ans.

Maria by Callas

Maria by Callas

Projection du film de Tom Volf (2017)

« Il y a deux personnes en moi, Maria et la Callas ».

Maria Callas


La prima dona assoluta était aussi une femme vulnérable et passionnée.

En collaboration avec Utopie Ste-Livrade.
Projection du film en l’église à 14h30.
Entrée gratuite.

Alain Larribet, le berger des sons

Dès ses premières nuits d’enfance passées dans l’estive, Alain Larribet est resté en éveil pour entendre les histoires de pastoralisme et l’écho de la voix des bergers de sa vallée d’Aspe.

Plus tard, de nombreux voyages lointains à travers les déserts, les hauts plateaux, la brousse, les steppes ou des terres verdoyantes l’ont enrichi de couleurs, d’odeurs, de sonorités. A travers la magie des mots et sa voix sublime, haute, claire, large, puissante ou feutrée, Alain Larribet nous prend la main, tout de suite, pour nous emmener pas loin d’ici ou vers un ailleurs lointain.

Un étonnant instrumentarium collecté par cet artiste original magnifie ses concerts: flûte uluchi, duduck, bols tibétains, harmonium à main, tambour à cordes, calebasses, cajon.

Concert en l’église à 18h30.
Tarif 15 euros
Tarif réduit 12 euros
Gratuit pour les – de 12 ans.

Jours de Fêtes

Le service Pays d’art et d’histoire du Grand Villeneuvois valorise la diversité patrimoniale des 19 communes de l’agglomération.

Depuis 2015, il est partenaire du festival de musique sacrée de Saint-Antoine-de-Ficalba et propose visite guidée ou installation plastique.

Cette année, le Pays d’art et d’histoire vous invite à redécouvrir Saint-Antoine-de-Ficalba à travers ses « Jours de Fêtes » (cérémonies religieuses, commémorations républicaines). En écho aux propos d’Anne-Laure Lainé, guide-conférencière, Jean-Christophe Tonicello proposera des interludes musicaux. Alors, n’hésitez pas et venez participer à ces « Jours de fêtes » à Saint-Antoine !

Gratuit / Rdv sous les cornières à 16h

Jany Valière

Jany Valière peint depuis une dizaine d’années. Elle a suivi les ateliers de l’école d’art André-Malraux à Villeneuve-sur-Lot et a travaillé aussi avec Catherine Oulanier peintre et psychomotricienne associant travail pictural et travail corporel.

Elle a exposé régulièrement dans divers lieux de la région.

La peinture de Jany Valière peut être perçue, de prime abord, comme spontanée, immédiate et définitive alors qu’elle est l’aboutissement d’une recherche réfléchie visant à obtenir l’imprécis, l’indéfini. Et c’est le doute, voire l’absence totale de certitudes qui, paradoxalement, surgissent. Hésitation entre abstraction et figuration.  Même dans ses peintures délibérément figuratives (exposition dans la grande salle), le sens reste encore mystérieux.

Celui qui regarde peut être amené, pour entrer plus avant dans sa relation aux tableaux, à faire des efforts, à recréer lui-même, par son regard singulier. Ainsi percevra-t-il les éléments essentiels et vitaux qui sous-tendent et nourrissent le travail de l’artiste: énergie , force, tension, mouvement, fusion, rupture …

L’artiste avoue une certaine jouissance à brouiller les pistes et la matière, à provoquer chez le spectateur perplexité, désappointement, interrogations et pourquoi pas un questionnement personnel.

Thérèse Campas

Installation Végétale à St Antoine de Ficalba

Sacré ou profane : Jardin de l’Entre deux
A l’occasion de ce 4ème Festival de Musique sacrée, le lieu historique des Cornières s’ouvre cette année dans l’univers revisité du Jardin du Moyen Age.

En s’inspirant du lieu, des formes, des matériaux et du paysage de cet espace du XIVème siècle, Thérèse Campas propose une création éphémère d’où émergent des références de formes, de végétaux, et un rapport au mystique très fort, de ces jardins clos, “l’Hortus conclusus“.

Originaire du Lot-et-Garonne, résidant à Pujols, Thérèse Campas a suivi les cours de l’Ecole Supérieure du Paysage de Versailles en formation “Conception et Création de Jardin dans le Paysage“. Elle ouvre ici de nouveaux champs d’expression. A partir de végétaux locaux, d’un ordonnancement soigné, elle nous invite à approcher l’état d’esprit particulier du Jardin Médiéval, sans retour en arrière, dans l’idée du présent.

L’importance du nombre 4, carré parfait, se rapporte au jardin d’Eden, le jardin originel, les cloîtres, la croix, la lumière et le reflet du ciel.
L’arbre fruitier devient le lien entre le ciel et la vie, en association avec la fontaine, le ruisseau ou le puits, également miroir du ciel.
La plate – bande structure l’espace cultivé, carrés ouverts liés aux jardins vivriers des abbayes, où le potager côtoie intimement le jardin d’agrément, sans séparation. On y cultive fruits, aromates, et plantes odorantes.

En référence à la déesse mère et féconde, le culte de Marie se traduit par un fleurissement blanc. Avec la rose, forme ronde ou rosace, le lys et les guirlandes ornent les lieux de culte et les jardins clos.

Avec cette installation, Thérèse Campas offre une vision sensible du Jardin Médiéval, où le promeneur peut exercer, à son tour, chacun de ses sens.

Tribu Hypolaïs

En 2016, Grégory Duveau a donné son dernier concert à St-Antoine de Ficalba avec les Chants sacrés gitans.

Il s’apprêtait alors à se consacrer entièrement à la Tribu Hypolaïs.

Ce choeur lotois ( Le Vigan) nous emmène du Pays Basque aux frontières de l’Oural en passant par autant de paysages sonores que peut en compter le bassin européen: sonorités méditerranéennes, balkaniques, slaves, occitanes que viennent appuyer des instruments traditionnels typiques ( tambour, tambourins, mandole andalouse, shruti…).

20 choristes, des chants polyphoniques invitant au recueillement ou à la fête musicale que Grégory avait si bien su faire partager à St-Antoine il y a 2 ans devant un public enthousiaste.

chant-polyphonique-le-vigan.fr

Tarif : Entrée 15 euros / Tarif réduit 12 euros / Gratuit pour les enfants de – de 12 ans.