Jours de Fêtes

Le service Pays d’art et d’histoire du Grand Villeneuvois valorise la diversité patrimoniale des 19 communes de l’agglomération.

Depuis 2015, il est partenaire du festival de musique sacrée de Saint-Antoine-de-Ficalba et propose visite guidée ou installation plastique.

Cette année, le Pays d’art et d’histoire vous invite à redécouvrir Saint-Antoine-de-Ficalba à travers ses « Jours de Fêtes » (cérémonies religieuses, commémorations républicaines). En écho aux propos d’Anne-Laure Lainé, guide-conférencière, Jean-Christophe Tonicello proposera des interludes musicaux. Alors, n’hésitez pas et venez participer à ces « Jours de fêtes » à Saint-Antoine !

Gratuit / Rdv sous les cornières à 16h

Jany Valière

Jany Valière peint depuis une dizaine d’années. Elle a suivi les ateliers de l’école d’art André-Malraux à Villeneuve-sur-Lot et a travaillé aussi avec Catherine Oulanier peintre et psychomotricienne associant travail pictural et travail corporel.

Elle a exposé régulièrement dans divers lieux de la région.

La peinture de Jany Valière peut être perçue, de prime abord, comme spontanée, immédiate et définitive alors qu’elle est l’aboutissement d’une recherche réfléchie visant à obtenir l’imprécis, l’indéfini. Et c’est le doute, voire l’absence totale de certitudes qui, paradoxalement, surgissent. Hésitation entre abstraction et figuration.  Même dans ses peintures délibérément figuratives (exposition dans la grande salle), le sens reste encore mystérieux.

Celui qui regarde peut être amené, pour entrer plus avant dans sa relation aux tableaux, à faire des efforts, à recréer lui-même, par son regard singulier. Ainsi percevra-t-il les éléments essentiels et vitaux qui sous-tendent et nourrissent le travail de l’artiste: énergie , force, tension, mouvement, fusion, rupture …

L’artiste avoue une certaine jouissance à brouiller les pistes et la matière, à provoquer chez le spectateur perplexité, désappointement, interrogations et pourquoi pas un questionnement personnel.

Thérèse Campas

Installation Végétale à St Antoine de Ficalba

Sacré ou profane : Jardin de l’Entre deux
A l’occasion de ce 4ème Festival de Musique sacrée, le lieu historique des Cornières s’ouvre cette année dans l’univers revisité du Jardin du Moyen Age.

En s’inspirant du lieu, des formes, des matériaux et du paysage de cet espace du XIVème siècle, Thérèse Campas propose une création éphémère d’où émergent des références de formes, de végétaux, et un rapport au mystique très fort, de ces jardins clos, “l’Hortus conclusus“.

Originaire du Lot-et-Garonne, résidant à Pujols, Thérèse Campas a suivi les cours de l’Ecole Supérieure du Paysage de Versailles en formation “Conception et Création de Jardin dans le Paysage“. Elle ouvre ici de nouveaux champs d’expression. A partir de végétaux locaux, d’un ordonnancement soigné, elle nous invite à approcher l’état d’esprit particulier du Jardin Médiéval, sans retour en arrière, dans l’idée du présent.

L’importance du nombre 4, carré parfait, se rapporte au jardin d’Eden, le jardin originel, les cloîtres, la croix, la lumière et le reflet du ciel.
L’arbre fruitier devient le lien entre le ciel et la vie, en association avec la fontaine, le ruisseau ou le puits, également miroir du ciel.
La plate – bande structure l’espace cultivé, carrés ouverts liés aux jardins vivriers des abbayes, où le potager côtoie intimement le jardin d’agrément, sans séparation. On y cultive fruits, aromates, et plantes odorantes.

En référence à la déesse mère et féconde, le culte de Marie se traduit par un fleurissement blanc. Avec la rose, forme ronde ou rosace, le lys et les guirlandes ornent les lieux de culte et les jardins clos.

Avec cette installation, Thérèse Campas offre une vision sensible du Jardin Médiéval, où le promeneur peut exercer, à son tour, chacun de ses sens.

Tribu Hypolaïs

En 2016, Grégory Duveau a donné son dernier concert à St-Antoine de Ficalba avec les Chants sacrés gitans.

Il s’apprêtait alors à se consacrer entièrement à la Tribu Hypolaïs.

Ce choeur lotois ( Le Vigan) nous emmène du Pays Basque aux frontières de l’Oural en passant par autant de paysages sonores que peut en compter le bassin européen: sonorités méditerranéennes, balkaniques, slaves, occitanes que viennent appuyer des instruments traditionnels typiques ( tambour, tambourins, mandole andalouse, shruti…).

20 choristes, des chants polyphoniques invitant au recueillement ou à la fête musicale que Grégory avait si bien su faire partager à St-Antoine il y a 2 ans devant un public enthousiaste.

chant-polyphonique-le-vigan.fr

Tarif : Entrée 15 euros / Tarif réduit 12 euros / Gratuit pour les enfants de – de 12 ans.

Frank Tenaille

Franck Tenaille, musicologue et journaliste réputé, spécialiste des musiques du monde, montrera dans sa conférence combien les musiques du monde si variées proposent un fascinant voyage. Son propos sera jalonné d’extraits musicaux.

VOIX, SACRE(S) ET MUSIQUES DU MONDE

De toutes les expressions culturelles la musique est la plus révélatrice d’une civilisation. Au point que les structures musicales d’un peuple permettent d’en déduire ses structures sociales.

La première expression musicale étant le chant, c’est souvent à travers lui que l’on peut saisir la pensée mythologique qui sous tend les sociétés. Chants orthodoxes, gospels, requiems, noubas arabo-andalouses, maqâms, cérémonies vaudou, rituels chamaniques, chants totémiques, polyphonies méditerranéennes, quawwali soufi, psalmodies coraniques, chants bouddhiques, épopées mandingues, etc. : qu’est-ce qui se joue entre la voix, le rythme, le souffle et le sacré dans ses multiples acceptions ?

Frank Tenaille, journaliste spécialiste des musiques du monde, jalonnant son propos d’extraits musicaux, montrera combien par leur diversité les musiques du monde proposent sur le terrain des héritages spirituels un fascinant voyage.

Jean-Christophe Tonicello

« Mon François d’Assise… »

La genèse du projet musical « Mon François d’Assise rêvé » remonte à 2003, lors de mon voyage à Assise où la beauté et la puissance évocatrice d’un chant entendu dans la chapelle de San Damiano fut pour moi la « piqure de rappel » de mon expérience spirituelle vécue l’année d’avant en l’abbaye de Sylvanès en Aveyron.

Eprouvant de grandes difficultés à traduire par l’écriture les sentiments éprouvés lors de ces deux expériences, il m’apparut peu à peu que l’unique manière de s’en approcher et de tenter d’en restituer la transcendance ne pouvait être que la musique, puisque dans les deux cas, elle était à l’origine d’émotions qui avaient scindées ma vie en un « avant » et un « après » ces instants de grâce.

Au fil des années qui suivirent, les morceaux prirent corps peu à peu sur ma guitare, chacun relié par un chemin secret à un épisode connu ou inventé de la vie de François d’Assise.

Quelques pièces musicales existaient déjà lorsque je fus affecté au lycée professionnel de Langon. Ne pouvant rentrer chez moi chaque soir, je cherchai un hébergement que je trouvai rapidement chez les sœurs de l’abbaye du Rivet à Auros. J’y passai trois nuits par semaine et j’assistai aux offices, en particulier celui du soir, comprenant des chants d’une beauté singulière, particulièrement  émouvante.

 J’amenai ma guitare et, n’étant pas autorisé à jouer dans la chapelle, la sœur hospitalière m’attribua un oratoire où je pouvais composer et effectuer des enregistrements tout à loisir. Le reste des morceaux y vit le jour durant l’année scolaire que je passai dans cette ville.

Le troisième évènement décisif fut la création du festival de Musique Sacrée de Saint Antoine de Ficalba où, tout en effectuant des enregistrements de groupe vocaux,  j’eus l’opportunité pour effectuer les réglages, de jouer mes propres morceaux au sein de l’église, ce qui leur donna la coloration et la dimension que j’attendais.

En compagnie de Dominique Tabeur, conteuse.

Extrait audio

 

Tarif : Entrée 9 euros / Tarif réduit 6 euros / Gratuit pour les enfants de – de 12 ans.

Light of Babylon

Michal Elia Kamal a la voix exceptionnelle, Julien Demarque guitariste et Metehan Cifçi joueur de sansala et de santour, composent ce trio venu d’Istanbul.

Leur répertoire se compose de musiques turque, sépharade, des balkans et de la tradition gitane. Le trio formé en 2010 à Istanbul s’enrichit du brassage de leur cultures différentes et de leur souci de pureté musicale.

Michal Elia Kamal, chanteuse d’origine iranienne écrit les paroles, les arrangements et les interprète de sa voix puissante et aérienne avec passion. Elle s’accompagne souvent de percussions.

Julien Demarque, guitariste est français. Metehan Cifçi, d’origine turque, joue du santour et du sansala.

Les musiques, fruit d’un travail collectif, mélangent les saveurs de l’Orient, du Sud de l’Europe et la musique sépharade.

Ils se sont produit en Italie, Grèce, Inde, Finlande, Allemagne, Chypre et donneront leur deuxième concert en France.

Un documentaire à propos de la scène musicale turque leur a été consacré sur Arte.

Tarif : Entrée 17 euros / tarif réduit 15 euros / gratuit pour les enfants de – de 12 ans.

Tony Gatlif / Latcho Drom

Né d’un père kabyle et d’une mère gitane, Tony Gatlif a connu une enfance un peu chaotique mais sa rencontre avec l’acteur Michel Simon sera déterminante.

Après une courte expérience au théâtre il se consacre alors au cinéma et à la musique et abordera un thème récurent: les Roms du monde entier.

Imprégné par cette communauté en mouvement et leur univers sonore et musical il réalisera de nombreux films tels que Vengo, les Princes, Gadjo dilo, Swing… et Latcho Drom.

Latcho Drom évoque la longue route des Roms, du Rajasthan à l’Andalousie à travers leur musique, leur chant, leur danse.
Latcho Drom signifie « Bonne route ».

En collaboration avec Utopie Sainte-Livrade-sur-Lot.

Oper’Azul


« Rosas das Rosas »

Inspirée entre-autre par les musiques anciennes européennes et celles de la tradition juive, la Cie Oper’Azul a créé nouvellement le spectacle « Rosas das Rosas ».

Une belle rencontre, un échange éblouissant entre les traditions musicales sépharades et klezmer et les musiques anciennes européennes d’Occitanie, de la péninsule ibérique ou encore d’Italie.

Camille Artichaut-Humeau, clarinettiste réputé, est invité à explorer ce répertoire passionnant.

Un voyage musical sensible, une conversation inspirée.

Ce quatuor est composé par:

  • Pierre-Yves Binard, baryton et percussions.
  • Catalina Skinner, mezzo-soprano et percussions.
  • Pierre-Emmanuel Roubet, ténor et accordéon.
  • Camille Artichaut-Humeau, clarinette et duduk.

 

Crédit photo, Claire Hugonnet.

Tarif : Entrée 15 euros / tarif réduit 12 euros / gratuit pour les enfants de – de 12 ans.