Etxekoak est né en 1995 de la rencontre d’un passionné de culture basque, Jordi Freixa.
Né à Irun, ce dernier a effectué de longues et riches études musicales (Saint-Sébastien, Bayonne, Milan). Il a également créé le choeur de femmes Eguzki Lora et l’oxtote professionnel Luna.
Association indépendante depuis 1997.
A ce jour une quarantaine de choristes composent le choeur dirigé par son chef et fondateur, Jordi Freixa.
Le répertoire est constitué en majeure partie de chants traditionnels basques mais également de chants d’amour, religieux, patriotiques, festifs, slaves, florilège de la culture musicale des 7 provinces qui composent le Pays Basque.
Le choeur se produit régulièrement en Aquitaine mais également à l’étranger (Espagne, Maroc, Monaco). Il a collaboré aux représentations du « Bateau fantôme » de R. Wagner à l’opéra de Bordeaux. Cette participation a été saluée par les critiques musicales nationales et internationales.
Tout droit venu du quartier de la Plaine de Marseille, ce choeur de polyphonies créé par Manu Théron, réuni cinq chanteurs issus de différents groupes musicaux.
Interprétés à l’unisson ou en polyphonies, ces musiques spirituelles ou profanes sont accompagnées de bendir ( tambour) ou de percussions corporelles, hurlés ou susurrés.
Les chants du Cor sont à l’image de leur quartier: doux sans être mièvres, violents mais sans cruauté.
Jouant des mains, des pieds, leur expression est physique et leur chant, âpre dans un premier temps, fini par étourdir grâce à leur énergie maîtrisée, leur sens du rythme et la beauté aride de cette harmonie remarquable.
Manu Théron ( co-fondateur du groupe), seconde, tierce, bendir
Nous parlerons cette année du corps du sacré comme certains parlent du corps du délit… Et en effet, notre propos va essayer de jouer un peu les trouble-fêtes pour torpiller les idées confuses et parfois malheureuses qui hantent la notion de sacré. Ainsi, cette deuxième année va reprendre, là où nous l’avions laissé, notre cheminement vers le sacré. L’an passé notre objet avait consisté à nous demander ce qu’était le sacré en cherchant à l’identifier à partir de ses différentes manifestations. Nous en avions conclu à l’observation suivante : le sacré n’est pas quelque chose mais un cheminement qui conduit à transformer celui qui l’expérimente. D’où la nécessité d’une mise en mouvement intérieur du sujet par une expérience esthétique. Le sacré surgit alors comme un voyage immobile où le sujet descend dans ses propres profondeurs intérieures sans être trop sûr de ce qu’il y découvrira ou n’y découvrira pas… Mais cet ébranlement du certain, de l’ordinaire, du profane induit la nécessité du corps et d’un lieu.
Ce festival, comme une évidence, a fait surgir la nécessité de penser une présence collective pour que quelque chose se produise comme détonateur de cet avènement du sacré. Comme une naissance ou un accouchement, le sacré nécessite la réunion de corps, de voix, d’instruments pour qu’il puisse voir le jour… Réfléchissons alors ce paradoxe. D’expérience mystique ou réputée telle, nous transférons le sacré non plus au domaine de la contemplation mais à celui du partage. Mais ce paradoxe ne cesse d’en produire d’autres : si le sacré est assimilé à la légèreté de la spiritualité, force est de constater que cette légèreté n’est accessible que par la gravité de la présence de choses bien là ! L’église, la présence de musiciens, de voix, de chants, de battements de mains… Qu’est-ce que nous apprend cette nécessité de passer par la matérialité pour tenter de comprendre ce qui est réputé incarner la légèreté du spirituel ?
C’est à ce moment précis que le sacré apparaît comme dépendant et tributaire du corps. Mais ce corps n’est pas individuel, ni même collectif comme addition des personnes. Il est un lieu sans espace géographique. Et, en effet, n’est-ce pas la définition de la voix ? Qui oserait affirmer qu’une voix n’a pas de dimension, de profondeur ou même de gravité ! Et pourtant, on serait bien en peine de la trouver en la situant. C’est comme si le sacré devait, pour voir le jour, pouvoir compter sur des conditions matérielles minimales sans que celles-ci ne soient suffisantes pour en garantir sa naissance…D’où son mystère et son secret aussi. Les Grecs l’identifient au culte du Dieu Dionysos mais la lyre d’Apollon remplit aussi son office dans les fêtes sacrées, sa lumière y devient alors aveuglante comme la nuit noire.
Donc sans corps pas d’expérience du sacré mais le corps du sacré n’est ni transparent, ni seulement lumineux. Il est le nom d’une profonde ambigüité qui s’invente et s’éprouve comme expérience mais ne se décrète pas. On ne le commande pas ! C’est cette magie qui transforme une chose en son contraire que le sacré semble nous faire rechercher…
Comme l’an passé notre fil rouge sera celui de la mythologie et cette année nous suivrons plus particulièrement l’enseignement d’Apulée, un romancier philosophe du IIe siècle de notre ère, qui dans ses Métamorphoses fait le récit de la légende d’Eros et de Psyché.
Il nous contera comment le désir naît de l’obscurité et comment la conscience ne peut s’y résoudre. La tension entre l’ombre et la lumière, entre le corps et l’esprit serait précisément l’expression que le sentiment du sacré chercherait à exprimer. Mais pas seulement. Il cherche aussi à l’apaiser… et peut-être est-ce cela qui en passe par la nécessité d’un au-delà pour fuir le corps objet du délit ?
Leur répertoire est composé d’oeuvres classiques, contemporaines, sacrées ou de musiques anciennes, oeuvres écrites pour voix de femmes (Le Stabat Mater de Pergolèse, le Magnificat de Roger Calmel etc…).
Elles chantent en solo, duo ou en groupe, souvent accompagnées d’une pianiste.
Créée en association en 2008 sous l’impulsion de Sylvie Thille, cette dernière en est la chef de choeur et la directrice artitique.
Brigitte Trankhiem est la présidente de cette association qui compte à ce jour 7 choristes et 1 pianiste.
Elles donnent régulièrement des concerts dans le Lot-et-Garonne. Elles ont eu également l’occasion de se produire en Allemagne.
L’ensemble vocal :
Marie-Agnès Dionis, soprane.
Marie-Pierre Bohain, soprane.
Isabelle Ferrand, mezzo.
Brigitte Trankiem, mezzo.
Françoise Ismaël, alto.
Jane Elliot, alto.
Marilyn Morrow, pianiste.
Sylvie Thille, soprano, chef de choeur.
Suite à une erreur de transcription, le concert de Scherzando n’est pas gratuit comme il a été indiqué. L’entrée est à 9€ (6€ tarif réduit). Veuillez nous en excuser.
Françoise Atlan et l’ensemble Nekouda chant et musique judéo-provençale.
Au cours des siècles de leur présence dans le midi de la France, et ce depuis la plus haute antiquité, les anciennes communautés juives de Provence ont, en symbiose avec leur environnement, développé une culture et un art de vivre dont subsiste encore de nombreuses traces, notamment dans leur musique. Une musique de fête et de rassemblement, une musique solaire, comme le pays d’accueil, dans laquelle on trouve en creux, la nuit orientale.
La musique judéo-provençale, née à la croisée des chemins de l’Espagne, de l’Italie et de l’Europe du nord, véhicule les influences les plus contrastées. On y retrouve avec bonheur et subtilité les
sonorités de l’Andalousie des trois cultures, le baroque italien et le moyen âge français, le tout sous la houlette Provençale…
C’est ce répertoire inédit du patrimoine musical de la diaspora provençale tombé dans l’oubli, que Françoise Atlan et l’Ensemble Nekouda ramènent à la pleine lumière.
Françoise Atlan, chant Thomas Bourgeois, percussions Alain Huet, oud (luth arabe) Pierre-Laurent Bertolino, vielle à roue Gaël Ascaso, galoubet-tambourin
Concert en l’église de St-Antoine le Vendredi 19 Août à 21h
Chants profanes et sacrés de Bulgarie.
Soïki est né de la rencontre de 4 femmes d’eau, d’air et de feu. Julia, Sandrine, Stefka et Caroline viennent d’horizons musicaux très différents mais elles ne manquent jamais l’occasion de chanter ensemble, habillées de joie, de nostalgie et de l’amour que véhiculent ces polyphonies virtuoses. Florilège de chants profanes , de chants gitans et orthodoxes mêlés, ce répertoire de la pure tradition musicale des balkans est chanté a cappela, accompagné d’un tapan.
Stefka Miteva, auteur-compositeur, professeur de chant et de solfège, comédienne, marionnettiste, a chanté toute sa jeunesse dans la maîtrise de la Radio et de la Télévision bulgare. Diplômée de l’Académie Supérieure des Arts de Prague ( section théâtre) elle est également comédienne, metteur en scène, danseuse. Ouverte à tous les genres ( gospel, bossa nova, musique du monde). Polyglotte, elle parle 6 langues. Elle crée et participe à de très nombreux spectacles musicaux, polyglotte et ouverte à tous les genres ( jazz, tradition…).
Caroline Daparo, chanteuse, auteur-compositeur, instrumentiste, comédienne, est passionnée par la pratique collective du chant. Elle mélange les sons, les cultures, elle babille, roucoule, jodle, chuchote, bourdonne… Artiste aux multiples facettes, son oreille musicale et sa curiosité lui permettent le vaste monde musical avec beaucoup de sensibilité, de singularité et d’authenticité. Elle a crée le groupe Samodivas avec Stefka Miteva, spectacle qui s’est produit à Avignon.
Son agilité vocale ne pouvait trouver meilleur écrin que celui de Soïki.
Julia Orcet, musicienne, compositeur, interprète, a découvert la musique à l’âge de 8 ans. Enrichie de rencontres et d’un tourbillon d’expériences musicales très variées, elle a rejoint le groupe autour de la musique vocale bulgare depuis 4 ans à l’occasion d’un spectacle au Festival d’Avignon. Elle produit des spectacles pour enfants et intervient sur plusieurs ateliers chants et chorale. Elle y est pianiste et chef de choeur.
Sandrine Conry, auteur, compositeur, interprète, formatrice voix, cette artiste aux talents multiples embrasse tous les genres: musique baroque, jazz, gospel, électro et chants des Balkans.
Animée par l’énergie et la ferveur qui se dégagent des musiques du monde, sa rencontre et sa complicité avec Stefka Miteva ne pouvaient qu’enrichir sa passion pour les musiques traditionnelles de l’Europe de l’Est, de la Russie aux Balkans.
Parallèlement à la scène et au studio, elle mène une carrière de formatrice voix.
Dans le vaste panorama de la musique sacrée de Sardaigne, l’ensemble Cuncordu de Orosei occupe une place prééminente, par la particularité de son répertoire et par la possibilité d’exécuter tout le répertoire vocal d’Orosei dans la forme sacrée dite « a cuncordu » que l’on peut traduire par « concorde » « ensemble » ou « accord ».
Le canto a cuncordu désigne un type de chant polyphonique sarde. Il est chanté par un chœur de quatre voix d’homme (voche, mesuvoche, cronta et bassu ) qui entrent dans le chant les unes après les autres, dans une séquence lente et mesurée qui amène à la fusion complète des voix.
L’ensemble est né en 1978. Il est aujourd’hui composé de Giovanni Rosu voche, Paolo Burrai mesuvoche, Martino Corimbi cronta et Franco Sannai bassu.
Cuncordu de Orosei a participé à d’innombrables concerts et rencontres de chants traditionnels avec à chaque fois un accueil enthousiaste de la critique et du public. Parmi les étapes les plus marquantes celles du Festival de Musique Sacrée de Paris, mais aussi Solesmes, Calvi, Turin, Florence, Barcelone, Utrecht, Berlin, Madrid et bien d’autres.
Cuncordu de Orosei a été distingué par le prix « “Premio Ozieri” «pour la conservation et la diffusion du vaste patrimoine de la tradition musicale sacrée de Sardaigne. »
Les chants les plus représentatifs sont le Miserere et le Stabat Mater, chantés en latin mais également des litanies de la messe, chantées en langue sarde.
Il est prudent de réserver au 06-08-80-80-21 ou au 06-15-80-57-19 à compter du 15 Juillet.
Les réservations seront maintenues jusqu’à 20h15 le soir du concert.
En l’église de St-Antoine le Vendredi 19 Août à 17h45
Emilien Châtelain, artiste plasticien, vidéaste et musicien diplômé des Beaux-Arts de Cergy.
« Fall », installation-performance et vidéo.
Les hospitaliers de Saint-Antoine de Ficalba dont la commanderie a été fondée au Moyen Age, leurs connaissances quant aux soins apportés aux corps et aux âmes souffrantes sont à l’origine de « Fall ».
Le corps est le sujet principal de cette installation vidéo dont la projection se fera sur le plafond de l’église paroissiale de St-Antoine.
Des corps désacralisés dans leur chute que seule la compassion peut soulager des souffrances terrestres. Les images seront portées par une composition électro-acoustique originale qui entrera en résonance avec l’espace sacré, les spectateurs et les corps en mouvement au-dessus de leur tête.
« Fall » est une pièce qui s’appréhende avec les yeux et les oreilles mais aussi avec le corps et l’âme.
En collaboration avec Pays d’Art et d’Histoire (CAGV)
Concert en l’église de St-Antoine le Samedi 20 Août à 21h
Les chants sacrés gitans en Provence révèlent la richesse du patrimoine musical de la Provence depuis le Moyen-Age à travers les cultures des différentes communautés qui s’y sont installées au fil du temps, notamment la communauté gitane.
Le chanteur Tchoune Tchanelas d’origine gitane, auteur, compositeur et fondateur du groupe Tchanelas, artiste très apprécié de la scène flamenco, offre des interprétations envoûtantes.
Les chants sacrés gitans soulèvent un tourbillon de notes, de voix, de palmas et invitent à considérer le religieux plus largement qu’une austère chapelle.
Le programme mêle l’harmonie et les rythmes gitans à la diversité culturelle de la Provence. Les artistes interprètent des chants très rares réservés à l’intimité des familles gitanes. Ils ouvrent leur répertoire en s’inspirant des chants des Chemins de Saint-Jacques, des chants de procession, des hymnes à la Vierge, des psalmodies provençales et des hommages à la communauté séfarade.
Le répertoire est chanté en kalo (gitan), espagnol, provençal et latin.
Tchoune Tchanelas (chanteur, directeur artistique, guitare et palmas)
Jean-Luc Di Fraya, batteur, percussionniste, chanteur, sa sensibilité, son perfectionnisme et sa curiosité font de lui un musicien très recherché.
Grégory Duveau (chant provençal), chanteur passionné par le chant polyphonique, il met son talent au service des voix typées des traditions de l’Europe du Sud.
Pépé Fernandez (guitare soliste flamenca), musicien issue d’une famille gitane de Grenade, il joue de la guitare depuis l’âge de 7 ans.
Tarif 17 euro / Tarif réduit 13 euro
Il est prudent de réserver au 06-08-80-80-21 ou au 06-15-80-57-19.
Les réservations seront maintenues jusqu’à 20h50 le soir du concert.
Concert en l’église de St-Antoine le Samedi 20 Août à 17h30
« Du vent, du soleil et du Ciel »
Bogdan Nesterenko, accordéon de concert.
Des chefs-d’oeuvre du baroque aux thèmes traditionnels d’Europe de l’Est : un air nouveau souffle sur l’Accordéon
Avec son récital, Bogdan Nesterenko, concertiste renommé, nous emmène hors des sentiers battus pour un tour du monde musical qui traverse les œuvres de son cœur, retranscrites minutieusement et personnellement pour son accordéon. Pendant plus d’une heure, le virtuose ukrainien partage avec son public son goût de l’interprétation et sa volonté de rendre la musique la plus universelle possible. L’occasion de faire découvrir aux auditeurs les possibilités impressionnantes de son « bayan », accordéon de concert.
De la puissante « Toccata et fugue en ré-mineur» de J.S. Bach au vertigineux concerto « Hiver » des «Quatre Saisons» d’A. Vivaldi, en passant par la lumineuse Sonate de D.Scarlatti composée à l’origine pour clavecin… Grâce à la subtilité de son jeu et au souffle de son instrument, Bogdan Nesterenko redonne dans une première partie des couleurs inédites aux plus grandes œuvres baroques. C’est ensuite que la promenade prend un accent slave : les spectateurs naviguent entre les rythmes dansants et nostalgiques amenés de l’Ukraine natale du musicien.
Entre chaque morceau, Bogdan Nesterenko puise dans son expérience de conférencier pour partager avec chaque auditeur l’Histoire de son instrument fétiche et les secrets de certaines œuvres… Comme par exemple le fait qu’une des danses russes proposée au Récital à été sélectionnée à l’époque pour représenter la culture russe aux États-Unis à la fin de la Guerre Froide, ou encore que l’accordéon a été initialement inventé pour servir de jouet… ».
Installé à Lille depuis 2006, il donne un grand nombre de récitals en France, en Italie, en Allemagne et en Ukraine dont certains sont entièrement consacrés à la musique baroque, fait rare pour un accordéonniste.